Après la folie urbaine de Sao Paulo, 1ère ville du Brésil en population et 6ème au plan mondial, nous avons opté pour un peu de calme, direction Paraty. Belle ville coloniale à l'architecture préservée, des ruelles aux murs blancs et aux encadrements de fenêtres et portes très colorés. Un poil muséifié, mais un très beau lieu pour se détendre.
Le temps n'était pas au rendez-vous, mais nous avons quand même tenté une balade en vélo dans l'arrière-pays pour se rendre à une cascade. Le trajet s'est fait sous la pluie avec de belles côtes, mais dans la bonne humeur !!
A l'arrivée, nous avons visité une fabrique de cachaça, histoire de nous réchauffer le gosier et nous motiver pour tenter la grande glissade à la cascade ! Après quelques hésitations à la vue du gros débit, on s'est quand même dit que "trempés pour trempés", c'était l'occasion ! Ensuite, la descente en vélo, avec plein de pluie dans la tronche, une visibilité réduite, des fringues non seulement mouillées mais boueuses, nous a bien fait rire… mais ne nous a pas réchauffés ! Et nos vêtements et chaussures auront bien du mal (pour la première fois de notre tour du monde) à sécher !
La presse à canne à sucre
L'alambic pour obtenir le délicieux nectar !
Analyse du site...
Pratique du site
Le lendemain, découverte de belles plages autour de Paraty… mais le temps laisse encore à désirer.
Pour prolonger le plaisir et, le beau temps revenant, nous avons posé nos tongs du côté de l'Ilha Grande, une petite merveille, d'autant plus que nous étions hors saison touristique. Nous nous rendons tous les trois (Guillemette est encore présente sur tout cet épisode !) à un hôtel et nous enquérons du prix de la chambre triple. On nous annonce 120 réais (environ 50€). Le temps d’en discuter tous les trois (c’est-à-dire même pas 3 secondes), le prix baisse à 75 réais (moins de 32€), petit-déj (de luxe en plus) inclus… on prend ! L’île, comme son nom l’indique, est assez grande, mais ne dispose pas de routes. Tout ce fait donc à pied ou en bateau. Nous y avons passé 2 jours, à arpenter la jungle et dégoter des plages de rêve, dont la Praia Lopes Mendes qui figure parmi les meilleures de notre tour du monde !
Rencontre avec plusieurs singes capucins au détour d'un virage !
Banga, c'est parti pour l'aventure !
Après 3 heures de marche, la récompense : sable fin, ombre et soleil, presque personne...
Rubrique "la vie brésilienne en vrac"
Ils sont fous d'hygiène et les espaces publics sont lavés et relavés sans cesse ; se brosser les dents n'est pas suffisant, ils ne conçoivent pas que nous n'utilisions pas tous du fil dentaire ! L'appareil dentaire se porte à tout âge. Pour manger, en particulier les petites en-cas frits (qui sont très nombreux ici), la petite serviette est de rigueur, on ne met surtout pas les doigts directement sur la nourriture, beurk !
Ce qui m'interpelle dans l'environnement quotidien du Brésil, c'est l'omniprésence de la couleur, les maisons, les vêtements, les choses sont multicolores à l'image de la population métissée née d'une histoire riche en immigration européenne et africaine.
La communication par le pouce (façon je fais du stop) s'apprend vite ici, elle est utilisée pour dire bonjour, merci ou d'accord, on s'y fait bien !
Les fessiers parfaits des plages de Rio, c'est un peu une légende, le régime culinaire à base de riz, de haricots et de farine, largement arrosé de bière, n'est pas sans conséquence sur les silhouettes brésiliennes, dont la tendance est au gros bidon. En revanche, il semble y avoir un certain détachement par rapport au culte du corps, les femmes portent des shorts plutôt adaptés à des enfants...ou l'indiscutable maillot de bain string quelque soit leur gabarit.
Les restos au kilo se trouvent partout : le principe, un buffet de multiples plats préparés mais qui sont bons, pas comme à la cantine ! Tu te sers et tu fais peser ton assiette qui te revient à un prix très correct pour ce qu'elle contient.
La TV est un peu trop envahissante dans les restaurants, d'autant plus qu'on y passe que deux programmes en général : des matchs de foot (créant selon les cas une ambiance plus ou moins festive), ou des telenovelas (séries du genre "amour, gloire et beauté") !!
Rio de Janeiiiiiiiiiiiiiro !
L'esprit tellement imprégné des images des favelas, du crime, de la pauvreté, que la lecture du guide de voyage ne contredit pas, et en même temps du côté magique de Rio, rien qu'à l'évocation du nom, j'avoue que je ne savais pas réellement si j'aimerais la ville.
Très vite, nous avons compris qu'il ne faut pas céder à la paranoïa (qu'entretiennent bien les Brésiliens, à voir les grilles de 3 mètres installées au pied de chaque immeuble). Le risque existe certainement, mais dans les principaux lieux touristiques, nous n'avons senti à aucun moment un profond sentiment d'insécurité.
Ce qui fait la force de Rio, c'est sans aucun doute le site sur lequel est bâtie la ville : des collines escarpées couvertes de jungle, entrecoupées de plages de sable fin de plusieurs kilomètres à portée des rues commerçantes, toutes les villes ne peuvent se vanter d'un tel cadre !
Plage de Copacabana
Pas la peine de le présenter !
Le moment fort de notre visite reste le Pain de sucre depuis lequel nous avons eu des super points de vue sur Rio.
Le téléphérique pour aller au Pain de sucre
No comment !
Quelques photos en plus ici.