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12 octobre 2011 3 12 /10 /octobre /2011 22:46

On quitte ma soeur (snif) et on repart pour de nouvelles aventures ! C'est la toute fin de notre voyage, et on l'a pas trop organisée. Alors, maintenant, où va-t-on ? Tout ce qu'on sait, c'est qu'avant de rentrer dans l'automne parisien, on veut se poser au moins une semaine pour se reposer (si si, les "vacances", ça fatigue !!), ne rien faire, ou plutôt, faire ce qu'on veut. En bref, pro-fi-ter !

Avant de la jouer "total farniente", on décide d'aller visiter Outo Preto, dans la région du Minas Gerais. On n'a pas trop envie de prendre un bus de nuit (bus "ordinaire", au Brésil on est redescendu d'un cran), alors on feinte (tous les bus directs de Rio pour Ouro Preto sont de nuit) et on fait une correspondance à Belo Horizonte. On arrive un peu tard, sans réservation, dans une ville qui s'annonce rude pour les mollets, et on part en quête d'un toit avec tout notre barda, dans les petites rues pavées. Première tentative : un peu cher, et dispo juste pour la nuit. On repart. Deuxième tentative (il est près de 22h) : complet. Mais on est pris en charge par le jeune homme de l'auberge, qui nous explique (et on comprend !) qu'il nous emmène ailleurs ! On le suit.... ça y est, on est posé !

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D'Ouro Preto et des environs, nos portefeuilles auront souffert du fait que toutes les églises (baroques, par ailleurs très jolies) sont payantes ; nos mollets se souviendront des côtes ardues sur les pavés irréguliers ; nos estomacs, des très bon petits déj' de notre hôtel ;  nos yeux, des couleurs chatoyantes des balcons, des volets, sur des murs plus blancs que blancs ; et nos oreilles, des musiques qui sortent des nombreuses "républiques" (sortes de colocations étudiantes) du centre-ville.

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Nous y avons aussi fêté nos noces de coton, avec un bon repas et une bonne bouteille de vin !

Ensuite, le plan, c'était de se taper un bon coup de bus, un peu long, mais une bonne fois pour toutes, pour aller à Itaunas, petit village paumé qui nous attirait... parce qu'il était paumé. Ca s'annonçait long... ça s'est avéré très long !!

Sur le papier, ça devait être un bus d'Ouro Preto à Belo Horizonte (2h), puis un bus de nuit de Belo Horizonte à Conceiçao da Barra (12h) et enfin, un petit bus de rien du tout, mais qui ne part que 3 fois par jour, de Conceiçao à Itaunas (45 minutes). Nous avions acheté notre billet Belo Horizonte-Conceiçao à l'avance. Sauf que le bus Ouro Preto-Belo Horizonte s'est retrouvé coincé sur la route (un ENORME accident de voiture, avec beaucoup de tôle froissée) et qu'on a raté notre bus de nuit. On se dit "merde... on va devoir non seulement payer une nuit d'hôtel et passer la journée à Belo Horizonte, mais en plus racheter des billets de bus, pas donnés". On se pointe au guichet de la compagnie, en prenant nos airs abattus (c'était pas dur) et en ayant révisé notre vocabulaire (une petite ristourne ?). Tout cela s'est avéré parfaitement inutile, le guichetier nous rééditant en 3 minutes des tickets pour le lendemain, sans qu'on ait à débourser 1 centavo (centime) ! On était bien content.

La journée à Belo Horizonte est passée assez vite (pas de photos) : visite du parc municipal et lecture sur une place où s'étaient donné rendez-vous tous les mariés qui n'avaient pas fait leurs photos de mariage ! Enfin, au moins 2 couples ; avant que ne débarquent des mannequins en robe de mariée et une horde de journalistes et photographes. Non loin de là, un grand pylône annonçait : J-987 (ou un truc du genre)... avant la prochaine coupe du monde de foot, qui aura lieu au Brésil.

Lorsque nous arrivons à Itaunas, nous cherchons une pousada sympa, pas chère... et surtout, ouverte ! Ici, il y a vraiment une saison touristique (lorsque le village accueille un festival et que tout bat au rythme du forro)... et on n'est pas dedans. La plupart des hébergements sont en travaux ou fermés. On trouve une chambre avec balcon et hamac. Impec' !

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Notre maison à Itaunas (avec le petit balcon)

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Itaunas, c'est une grande place herbeuse, bordée d'une école et d'une église, avec un terrain de volley en son centre... et des petites maisons. C'est tout. Le village a été "délocalisé" d'un kilomètre par la force des choses, les dunes ayant recouvert l'ancien site. Si les dunes de sable fin sont très belles, nous sommes un peu dégoûtés par "la plage", inexistante à marée haute, et surtout, jonchée de détritus en tout genre.

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Passée cette déception, nous avons adoré notre séjour à Itaunas. Les journées étaient rythmées de petits plaisirs simples :

·        L'annonce du jus de fruit du matin par la proprio, tout sourire : "hoje, graviola !" (ou "misto" ; ou encore "caju").

·        La lecture dans un hamac ou sur l'autre balcon, ponctuée par la visite régulière d'un petit colibri qui élisait régulièrement domicile sur une branche en face

·        L'observation de la vie locale et des jeux des enfants... avec un seul mot d'ordre : tranquille !

On se sentait vraiment bien, détendu, loin de tout...

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Notre copain, le colibri, qui accepte de (se) poser !!

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Nous avons quand même eu quelques moments d'action : début de nos séances d'abdos, fessiers, pompes ; petit footing pour Igor ; et une très belle balade en kayak sur la rivière Itaùnas, guidée par Bruno, qui nous expliquait patiemment, en portugais, tout un tas de trucs incroyables sur l'environnement local. Et qui a été nous cueillir quelques noix de coco fraîches pour nous désaltérer ! Un moment de pure tranquillité sur l'eau...

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Nous avons eu du mal à nous arracher à ce havre de paix. Difficulté renforcée par l'isolement du lieu. Après être restés une journée de plus que "prévu" (si tant est que nous ayons eu un planning), nous partons pour Itacaré, petite station balnéaire semi-surfeuse, semi baba cool.

Là, on pousse la glande à son extrême : on ira presque tous les jours à la même plage, avec des vagues et de l'ombre, sans même aller jusqu'à l'une des belles plages pour lesquelles il fallait marcher un peu !

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Mais bon, en plus des lectures et écritures d'articles pour vous, chers lecteurs, on poursuit nos activités physiques : surf pour Igor (vague tentative pour moi, mais là, vraiment, les vagues sont trop grosses !), session de bodyboard, et toujours, abdos et pompes sur la plage. On fait même un petit footing. Une glande dynamique ! Côté "sports vus et entendus", deux moments forts : on assiste à une session de capoeira IMPRESSIONNANTE dans un bar d'Itacaré ; les capoeiristes enchaînent, tout en souplesse, avec une force incroyable, se frôlent sans jamais se toucher, virevoltent... avant de jouer à leur tour d'un des instruments. Incroyable. Et réveil à 4h30 du mat' le 8 octobre pour suivre le match de rugby France-Angleterre à la radio... Vive internet ! On "criait" en chuchotant :o)

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Allez les bleus !!

Pour compenser tout ce sport (faut pas déconner non plus !), on mange à deux reprises une délicieuse moqueca de crevettes, plat typique de Bahia, à base de lait de coco, de coriandre... et saupoudré de farofa (semoule de manioc revenue dans du beurre, qui ressemble à de la farine, et dans laquelle on trouve souvent quelques morceaux de bananes) ! On se régale.

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On était tellement détendu qu'on a pas pris trop de photos... désolé !

Pour finir avant de revenir à Rio par avion... nous allons à Salvador, capitale de Bahia et capitale culturelle de la culture afro-brésilienne. Nous ne restons pas longtemps, juste ce qu'il faut pour découvrir la vieille ville (le Pelourinho) aux maisons colorées et pour acheter quelques souvenirs au marché artisanal.

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Voilà, c'est déjà la fin... nous voilà à Rio, décollage dans environ 24h... Rassurez-vous, pour faire moins "point final", j'ai prévu de publier au moins un article de plus... Merci à tous de nous avoir suivis. Je sais pas vous, mais nous, on a A-DO-RE.... et on rentre des images et des souvenirs plein la tête !

 

Pour plus de photos, nous avons complété notre album du Brésil, ici.

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11 octobre 2011 2 11 /10 /octobre /2011 16:02

Après la folie urbaine de Sao Paulo, 1ère ville du Brésil en population et 6ème au plan mondial, nous avons opté pour un peu de calme, direction Paraty. Belle ville coloniale à l'architecture préservée, des ruelles aux murs blancs et aux encadrements de fenêtres et portes très colorés. Un poil muséifié, mais un très beau lieu pour se détendre.

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Le temps n'était pas au rendez-vous, mais nous avons quand même tenté une balade en vélo dans l'arrière-pays pour se rendre à une cascade. Le trajet s'est fait sous la pluie avec de belles côtes, mais dans la bonne humeur !!

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A l'arrivée, nous avons visité une fabrique de cachaça, histoire de nous réchauffer le gosier et nous motiver pour tenter la grande glissade à la cascade ! Après quelques hésitations à la vue du gros débit, on s'est quand même dit que "trempés pour trempés", c'était l'occasion ! Ensuite, la descente en vélo, avec plein de pluie dans la tronche, une visibilité réduite, des fringues non seulement mouillées mais boueuses, nous a bien fait rire… mais ne nous a pas réchauffés ! Et nos vêtements et chaussures auront bien du mal (pour la première fois de notre tour du monde) à sécher !

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La presse à canne à sucre 

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L'alambic pour obtenir le délicieux nectar !

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Analyse du site...

Pratique du site

 

Le lendemain, découverte de belles plages autour de Paraty… mais le temps laisse encore à désirer.

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Pour prolonger le plaisir et, le beau temps revenant, nous avons posé nos tongs du côté de l'Ilha Grande, une petite merveille, d'autant plus que nous étions hors saison touristique. Nous nous rendons tous les trois (Guillemette est encore présente sur tout cet épisode !) à un hôtel et nous enquérons du prix de la chambre triple. On nous annonce 120 réais (environ 50€). Le temps d’en discuter tous les trois (c’est-à-dire même pas 3 secondes), le prix baisse à 75 réais (moins de 32€), petit-déj (de luxe en plus) inclus… on prend ! L’île, comme son nom l’indique, est assez grande, mais ne dispose pas de routes. Tout ce fait donc à pied ou en bateau. Nous y avons passé 2 jours, à arpenter la jungle et dégoter des plages de rêve, dont la Praia Lopes Mendes qui figure parmi les meilleures de notre tour du monde !

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Rencontre avec plusieurs singes capucins au détour d'un virage !

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Banga, c'est parti pour l'aventure !

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Après 3 heures de marche, la récompense : sable fin, ombre et soleil, presque personne...

 

Rubrique "la vie brésilienne en vrac"

Ils sont fous d'hygiène et les espaces publics sont lavés et relavés sans cesse ;  se brosser les dents n'est pas suffisant, ils ne conçoivent pas que nous n'utilisions pas tous du fil dentaire ! L'appareil dentaire se porte à tout âge. Pour manger, en particulier les petites en-cas frits (qui sont très nombreux ici), la petite serviette est de rigueur, on ne met surtout pas les doigts directement sur la nourriture, beurk !

Ce qui m'interpelle dans l'environnement quotidien du Brésil, c'est l'omniprésence de la couleur, les maisons, les vêtements, les choses sont multicolores à l'image de la population métissée née d'une histoire riche en immigration européenne et africaine.

La communication par le pouce (façon je fais du stop) s'apprend vite ici, elle est utilisée pour dire bonjour, merci ou d'accord, on s'y fait bien !

Les fessiers parfaits des plages de Rio, c'est un peu une légende, le régime culinaire à base de riz, de haricots et de farine, largement arrosé de bière, n'est pas sans conséquence sur les silhouettes brésiliennes, dont la tendance est au gros bidon. En revanche, il semble y avoir un certain détachement par rapport au culte du corps, les femmes portent des shorts plutôt adaptés à des enfants...ou l'indiscutable maillot de bain string quelque soit leur gabarit.

Les restos au kilo se trouvent partout : le principe, un buffet de multiples plats préparés mais qui sont bons, pas comme à la cantine ! Tu te sers et tu fais peser ton assiette qui te revient à un prix très correct pour ce qu'elle contient.

La TV est un peu trop envahissante dans les restaurants, d'autant plus qu'on y passe que deux programmes en général : des matchs de foot (créant selon les cas une ambiance plus ou moins festive), ou des telenovelas (séries du genre "amour, gloire et beauté") !!

 

Rio de Janeiiiiiiiiiiiiiro !

L'esprit tellement imprégné des images des favelas, du crime, de la pauvreté, que la lecture du guide de voyage ne contredit pas, et en même temps du côté magique de Rio, rien qu'à l'évocation du nom, j'avoue que je ne savais pas réellement si j'aimerais la ville.

Très vite, nous avons compris qu'il ne faut pas céder à la paranoïa (qu'entretiennent bien les Brésiliens, à voir les grilles de 3 mètres installées au pied de chaque immeuble). Le risque existe certainement, mais dans les principaux lieux touristiques, nous n'avons senti à aucun moment un profond sentiment d'insécurité.

Ce qui fait la force de Rio, c'est sans aucun doute le site sur lequel est bâtie la ville : des collines escarpées couvertes de jungle, entrecoupées de plages de sable fin de plusieurs kilomètres à portée des rues commerçantes, toutes les villes ne peuvent se vanter d'un tel cadre !

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Plage de Copacabana

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Pas la peine de le présenter !

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Le moment fort de notre visite reste le Pain de sucre depuis lequel nous avons eu des super points de vue sur Rio.

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Le téléphérique pour aller au Pain de sucre

 

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No comment !

 

Quelques photos en plus ici.

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6 octobre 2011 4 06 /10 /octobre /2011 15:34

Iguazu ou Iguaçu ? argentine ou brésilienne, une frontière inoubliable !

Le 8 septembre, on retrouve ma soeur Guillemette à Puerto Iguaçu, en Argentine, sous la pluie (c'est environ notre 17ème jour de pluie en un an, hihi)...

Le 9 septembre, compte tenu de la météo (ciel gris et bas, un peu menaçant), notre première journée est consacrée à la découverte des chutes d'Iguaçu côté argentin*. C'est un peu "disneylandisé" : petit train, chemins pavés, stands de boissons... mais il reste de la "vraie nature", avec des vrais animaux :

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En route pour le grand frisson...à 20 km/h...

Si les coatis sont clairement fans des touristes qui laissent derrière eux les miettes de pique-nique et que certains oiseaux ne semblent pas farouches...

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Un coati, avec son long nez un peu mou qui peut aller sniffer à droite à gauche

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...les 3 toucans qu'on a vus, même de loin, n'en avaient rien à faire de nous et ne nous ont pas franchement laissé le temps de prendre des photos !

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Joli bec !

* avec le recul, et si vous avez une bonne météo, on recommanderait plutôt de commencer par le Brésil (vue globale).

C'est aussi très bien aménagé, avec des passerelles permettant d'approcher les chutes de très près, d'en-haut, d'en bas...bref de les vivre ! Et surtout, surtout, c'est très impressionnant. Des chutes absolument partout, de l'eau qui rugit, qui surgit, qui éclabousse, qui vaporise, qui tombe, qui remonte en brume fine... Il faut dire que le débit au moment de notre visite est 6 fois supérieur à la normale, soit 9000m3 d'eau à la seconde ! D'ailleurs, certaines parties du parc sont fermées aux visiteurs, ou seront fermées au cours de la journée pour cause de débit trop important.

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La gorge du DIABLE !!!!

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Monique en plein kiff !

Nous avons voulu approcher les chutes principales d'encore plus près, en bateau, pour voir. Nous nous étions équipés : capes de pluie, sacs étanche, on enlève les chaussures, on range les appareils photos non étanches, on monte à bord d'un gros zodiac... c'est parti ! On n'a pas vu grand chose, mais qu'est-ce qu'on a ri ! C'était une espèce de remontée en rafting motorisé, et malgré les nombreux chevaux moteur de la bête, on avait bien du mal à approcher les chutes, qui nous trempaient quand même à chaque tentative. D'ailleurs, le "guide" ne s'y trompait pas, demandant si on voulait encore de la "ducha" ;o)

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Bienvenue en ENFER !!!

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C'est parti pour une douche, avec le sourire ! C'est con un touriste ! :) 

Le temps de se rechausser, de reprendre nos esprits, nos abdos et nos zygomatiques, un premier rayon de soleil pointe le bout de son nez. Chouette ! On refait une partie du circuit de la journée en accéléré, pour profiter de ces lumières qui ajoutent de la beauté et de la féerie au gigantisme du paysage. Une première journée que nous n'oublierons pas !

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Antes

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Después

Le lendemain, nous allons côté brésilien pour la journée. Le passage de la douane est assez rapide : on sort d'Argentine (tampon dans le passeport et tout), mais on ne rentre pas officiellement au Brésil. Nous avons donc passé le 10 septembre dans un no man's land ! Au départ, cela ne commence pas très bien : beaucoup de monde (c'est samedi), moins d'espaces à explorer (les randos sont payantes, en plus de l'entrée du parc !), ça donne un peu l'impression d'être à la queue leu leu, et le temps est de nouveau maussade, avec une visibilité réduite, alors que tout l'intérêt du côté brésilien est d'avoir une vue panoramique sur les chutes, d'un peu plus loin. Mais là encore, la chance est avec nous : après la pause déjeuner, le beau temps s'installe, et on refait un petit tour (avec beaucoup moins de monde) pour admirer le paysage... et se faire tremper sur la passerelle qui avance vers "la gorge du diable".

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  Le plastique c'est fantastique !

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  Au coeur de l'action !

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  Oh ! Un capybara !

148Après le gigantisme des chutes, nous partons affronter le gigantisme urbain, en allant à Sao Paulo, dit Sampa. Cette fois-ci, le passage de douane est "complet", et nous avons du mal à passer du "gracias" au "obrigado/a". Brésil, dernier pays de notre grand voyage...

A Sampa, nous avions la chance d'être hébergés tous les trois par Xavier, un copain d'Igor qui sait recevoir ! Nous avons passé deux jours à arpenter la ville. La première journée, Xavier nous sert de guide et nous dit tellement que par rapport à tout ce qu'on a dû voir avant, Sampa est une mégalopole moche et sans intérêt d'un point de vue architectural, que nous n'avons aucun mal à trouver du charme à cette ville gigantesque.

La cathédrale, les petites places, le théâtre et ses airs d'opéra Garnier, le couvent de Sao Bento (et les blagues associées au nom), les quelques jolies façades rescapées (Sao Paulo a été une très belle ville au 19ème siècle) nous font passer une excellente journée. 003 

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- Allo, t'es où ?

- Chez le coiffeur pourquoi ?

Sans oublier l'utilisation des installations sportives dans le parc pour une course endiablée (les pauvres "vrais" sportifs derrière essayaient de rester concentrer sur leurs exercices de muscu...).

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  Suspense, qui va gagner ?

Le soir, pour nous remettre de cette dure journée, Xavier nous concocte notre première caipirinha : cachaça (alcool de canne à sucre), mélasse, beaucoup de citron vert, glaçons... A notre hôte !

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CACHACA !!!!

Le lendemain, on poursuit notre exploration tous les trois, avec, entre autres, la visite du grand marché municipal et une vue à couper le souffle sur la ville depuis la tour de la Banespa. On monte et deux ascenseurs et quelques volées de marches plus tard, on se retrouve avec des gratte-ciel à perte de vue, une épaisse couche de pollution, et la ronde habituelle des hélicoptères, utilisés par les nantis pour éviter les bouchons et "l'insécurité" de la rue. C'est très impressionnant et un peu effrayant !

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A une époque lointaine, Sao Paulo c'était ça...

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  ...aujourd'hui, c'est ça !

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Sampa, c'est aussi notre premier "vrai" contact avec le Brésil :  les jus de fruits frais omniprésents, la gentillesse des Brésiliens qui ne nous laissent jamais hésiter, veulent toujours nous aider, et vont même jusqu'à nous accompagner jusqu'à bon port plutôt que de nous expliquer le chemin !

Débuts prometteurs !

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Muito obrigado Chavier et Deborah !

 

Plus de photos dans l'album Brésil

 

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