Lundi 8 novembre
Et sinon, Katmandou, c’est comment ?
Nous nous sommes cassés les dents (ou le nez, ça dépend des familles et de la taille desdits attributs) sur la porte du bureau de British Airways : en fait, cela fait 3 jours que le bureau est fermé (c’est férié !) et nous espérons donc que le retard dans nos bagages est lié à cette inactivité… mais si on vous parlait plutôt de ce qu’on a fait de notre journée, une fois tout espoir de faire avancer la chose abandonné.
Premièrement, devis pour les treks : plutôt que de partir pour le grand tour des Annapurnas, long (trop long pour tester de nouvelles chaussures !) et très froid la nuit, on penche plutôt pour un trek plus près de Katmandou, la vallée du Langtang puis les lacs sacrés de Gosaikund.
On a profité de l’après-midi pour visiter Swayambunath, un temple perché sur une colline tout près de Katmandou. En arrivant un sâdhu (ascète spirituel hindou qui vit de l’aumône) nous colle un troisième œil, celui qui sait tout et qui voit tout, et en plus il paraît que ça porte chance. Après une belle montée d’escaliers (mais qui ne vaut pas Bom Jesus quand même, Fab toi-même tu sais !), nous faisons tourner les moulins à prière, histoire de mettre tous les esprits de notre côté !
Nous finissons la journée en goûtant à la quiétude du « jardin des rêves », un havre de paix loin du tumulte de la ville…
Katmandou est une ville de contrastes et d’extrêmes où l’on peut croiser des enfants qui sniffent de la colle ou un homme entouré de mouches à cause d’un début de gangrène puis se promener dans un joli jardin où les amoureux népalais se donnent rendez-vous…ça permet de relativiser sans aucun doute !
*Mantra bouddhique qui signifie « salut au joyau dans le lotus » et surtout une musique entêtante qu’on entent à tous les coins de rue…